Balade à Georgetown (Iles Caimans)

Aujourd'hui direction les Iles Cayman et Georgetown où nous faisons escale pour la journée. Dans mon précédent article, j'avais oublié de mentionner qu’en croisière, t'as aucun contrôle de police à la sortie du bateau. Donc aucun tampon sur le passeport. Ils partent sans doute du principe qu’on va remonter sur le bateau.

Contrairement à la veille, en Jamaïque ou l'ambiance était chaude et colorée, ici veille le calme et la zen attitude à part les quelques propositions de pièges à touristes. Tu te balades sans aucun problème dans la station balnéaire sans que personne ne vienne te voir. La ville en elle-même ressemble plus à quelque chose d’Européen. L'architecture est plus classique et donc me passionne moins. On sent que contrairement aux autres destinations de la croisière, l'argent n'est pas un problème pour personne. Les voitures et autres banques nous rappellent que c'est bien le royaume du paradis fiscal. Comme je ne compte pas enrichir un pays déjà riche, je me balade dans la ville afin d'observer les paysages. A la hauteur d'une route, j'observe un petit chemin. J'aperçois un panneau, accès à la plage, je n’hésite pas une seconde, j'y vais. Pour l'instant les autres touristes faisant les magasins, je me retrouve dans un petit coin de paradis ou l'eau est turquoise, seul, au loin on voit le MSC Divina. La plage est magnifique, entre petits rochers, cailloux permettant d’avancer comme dans un jeu. L'eau qui est à marée basse à l'aller commence à me caresser les pieds et les chevilles. Le chemin est un peu étroit donc impossible pour moi de retirer les chaussures et vu que j'ai l'équilibre d'un phacochère sur une poutre, je ne m'amuserai pas à le faire. La plage est vide, quelques transats sont installés, et oui on est sur une plage privée ou seuls les locataires d'un appartement peuvent s’installer. Vous l'imaginez donc bien, seul le bruit des vagues transperce le silence. Pas une boutique en vue, pas un restaurant, seuls les galées et l'eau se déchainent. Au loin, une civilisation un peu plus présente me signale qu'on se rapproche d'une plage publique. L'étendu de sable est dorénavant plus large, les cailloux se retirent et laissent la place à un sable fin. En ce jour de Saint Valentin, des romantiques nous souhaitent une happy Valentines day . D'autres ont construit une tortue. Ils ne manquent pas d’imagination.

La plage publique est là, les transats sont nombreux, plus un est inoccupé, des vendeurs nous proposent une sortie en bateau ou en jet ski, je me trouve un petit coin de sable tranquille et je m'y installe pour l'après-midi. A chaque escale, je varie les plaisirs, un jour découverte culturelle et de la ville en Jamaïque, découverte de la plage aux Iles Caïmans, une Saint Valentin particulière au Mexique puis découverte des profondeurs des Bahamas pour enfin finir par une excursion touristique aux Everglades. Je trouve que ce voyage décrit ce que je suis, un touche à tout toujours prêt à découvrir n’importe quoi, n’importe où. Fasciné par le monde, par le peuple, par les paysages et par la culture. C'est en se diversifiant qu'on grandit il me semble.