3 Octobre 2024
Vous le savez sans doute mais mon but est de visiter tous les pays du monde sans exception, une des dernières destinations, qu’il me restait à visiter en Europe en plus du Liechtenstein, de Chypre du Nord et des Îles Féroé, est Saint Marin. Tous les autres pays, j’ai eu la chance de les visiter une ou plusieurs fois. De France, nous ne pouvons pas directement nous rendre dans ce pays car il est enclavé en Italie. Quel dommage, je vais devoir retourner une sixième fois en Italie. La ville italienne la plus proche, de Saint Marin est Rimini. Mais comme pour Saint Marin, impossible de s’y rendre directement. La ville la plus proche, pour se rendre à Saint Marin, est Bologne, en Emilie Romagne. Bologne se trouve à mi-chemin entre Venise et Florence.
La dernière fois que j’avais mis les pieds en Italie, c’était il y a 2 ans, à Milan et j’avais été déçu par la ville, mis à part le Dôme qui est grandiose. Pour me réconcilier avec l’Italie, j’avais besoin d’une jolie ville. Et de pizzas. J’ai donc organisé mon voyage avec Maria, deux jours à Bologne, 2 jours à Saint Marin. Moi qui aime les couleurs vives, rouge, orange et jaune mes couleurs favorites, je vais être servi. Car en arrivant, à Bologne, comme je n’avais rien regarder sur internet, la seule chose que je connaissais, c’était une chouette ville à visiter. J’attends toujours le soir de mon arrivée, pour regarder les points d’intérêts de la ville, comme ça, je suis comme un enfant devant un nouveau jouet. Excité et plein d’entrain. Mais comme cette fois ci j’arrive en milieu d’après midi j’ai fais mes recherches la nuit précédente.
Bologne a à première vue tout pour me plaire. Ville gastronomique ( les fameuses pâtes Bolognaises), surnommée la ville Rouge du fait de son architecture, elle est de taille humaine (400,000 habitants), j’en salive les babines d’avance.
Mais tout d’abord, il faut qu’on sorte de l’aéroport pour rejoindre le centre ville, je vous conseille de prendre le Marconi Express, pour 12,80 euros et 23,20 l’aller retour, vous pouvez rejoindre le centre ville en 7 minutes chrono, par contre il faut pas avoir peur du vide, car on fonce vraiment, sans barrières, vers la gare centrale de Bologne. Personnellement j’essayais de regarder mes pieds car j’avais plus l’impression de faire une attraction à sensation forte plutôt que de prendre le train.
Heureusement pour moi le voyage dure pas longtemps. Vous pouvez également prendre le taxi ou un uber ou prendre le bus 944 pour la modique somme de 4 euros
En arrivant à la gare centrale, je sais tout de suite que je vais me délecter dans cette ville, car l’architecture de la ville est un délice pour les yeux.
Des arcanes nous accueillent très rapidement, elles sont le symbole de la ville rouge. Elles ont été construites au Moyen Age, les habitants voulaient empiétaient sur l’espace public. Bon pas sure que de nos jours, ca marche, vu que c’est un espace public. Les arcanes ont aussi été bâtis pour combler l’expansion de la ville et de son nombre d’étudiants croissants lui aussi. En effet, 25 % de la population de la ville est étudiante. Elle est donc prisée par les jeunes qui font un parcours Erasmus,
c’est une ville donc très dynamique avec de nombreux clubs et bars. Et comme indiqué un peu plus haut, cette ville est centrale en Italie, donc tu peux facilement te rendre partout de Bologne.
On commence notre visite de la ville en nous rendant sur la fameuse Plazza Miaggore, en effet les principaux monuments de la ville cohabitent en quelques rues aux alentours à l’exception de la basilique San Luca.
A Gauche de la Basilica di San Petronio se trouve le Palazzo dei Banchi, à sa droite le Palazzo dei Notai.
En arrivant sur la place, le style me fait penser à une architecture du moyen age notamment la basilica Di San Petronio, en faisant des recherches par la suite, la place date des années 1200,
Quand la commune commença à acquérir des maisons et des terrains pour en découper un espace qui représenterait l’importance de l’institution communale d’un côté, et qui réunirait les différentes activités urbaines de l’autre (échanges, commerces et services les plus divers). C’est la première place qui fut construite après la chute de l’empire romain.
Dans une place adjacente, vous ferez face à la fontaine de Neptune. Ainsi que les tours Asinelli ou vous pouvez monter qui se trouve à proximité du quartier Quadrilatero.
Sur cette place on peut facilement y manger et vous pouvez vous rendre en petit train vers la Basilique San Luca. Et vu qu’à l’époque la ville faisait des travaux pour monter au sommet, la cote est extrêmement pentu sur 2 kilomètres (en effet le Tour de France allait y passer deux mois plus tard avec la victoire de Kévin Vauquelin à Bologne), c’était le moyen le plus sure pour y aller, à part si vous vouliez vous lancer dans une grande randonnée de 3,5 km et de 666 arches construites entre 1674 et 1793, vu que j’avais encore mal à la cheville droite suite à une contusion osseuse à la malléole, j’ai préféré faire mon petit vieux.
Et franchement la visite vaut le coup d’œil, le sanctuaire se trouve sur une colline à 280 mètres au-dessus de la mer. Le sanctuaire a été construit en 1723 pour abriter une icône miraculeuse de la vierge. L’édifice est en harmonie avec le reste de la ville avec ses couleurs chatoyantes.
Le quartier de la ville Quadrilatero est également un immanquable car c’est ici, qu’on y voit la vraie vie des habitants de Bologne et on le surnomme » le Ventre » car c’est le lieu central pour manger. En effet on y trouve de nombreuses trattorias et des marchés de fruits et légumes. Si tu es un fan des spécialités locales, tu trouves au bon endroit. Par contre il y a du monde et comme les artères sont étroites, vaut mieux savoir slalomer. Mais comme j’avais faim, je me suis pris au jeu. On y trouve notamment un assortiment de vin, de fromages (sans moi pour ça) et surtout de pâtes. On en ramènera d’ailleurs en France. Tu peux facilement faire une pause dans un bar pour boire un coup après de longues heures de marche et apprécier de voir la vie des Bolognais.
Je ne sais pas si je suis très objectif vu que j’ai adoré l’architecture de Bologne qui est plus orange que rouge. Le rouge fait plus allusion au fait qu’elle a été le centre du communisme dans les années 1970. Mais je me suis régalé tant culinairement, que par le fait, la ville est assez facile à visiter, à pied, en bus, ou en petit train. Je conseille fortement la visite de la ville.