Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Dim le Routard

Hémiplégique et Globe Trotter , c est possible , allez viens je t'emmène aux pays des Merveilles.

Course de la Culture 2022

Nouvel article : Mais dans quel galère je me suis embarqué

 

Le 28 avril je reçois un mail de l Inha. On nous propose de faire une course pour porter les couleurs de Inha et aider l association Gregory Lemarchal car en faisant cette course nous la soutenons.

Gregory Lemarchal s est fait découvrir en participant et gagnant la 4 eme saison de la Star Acacemy en 2004, alors qu il est atteint de la mucoviscidose. Le 30 avril 2007: en attente d une greffe, qui ne viendra jamais, il décède alors que son 2eme album était en préparation.

Il fut une des premières personnes qui me donna envie de me battre car il était la vie, dans sa quête la plus noble, le carpe Diem.

Alors quand je reçois ce mail ce jour là, j’envoie directement un mail à ma collègue et amie Céline pour savoir si elle l a fait car elle adore courir. Sa réponse est directe et rapide, elle y va. Dans la foulée et sans la moindre hésitation, je m inscris. Si Gregory faisait ce qu il faisait, moi n ayant jamais fait une course de ma vie ( même au collège, j étais dispensé de Cross), je pouvais le faire pour une bonne cause. Et aussi pour vivre une nouvelle expérience. Car je ne me vois pas quitter ce monde, sans tenter de vivre le maximum d expériences possibles. Et même si mon niveau est pitoyable en course et qu avec mes 110 kilos, je risquais de me ridiculiser, je m en foutais. Le principal pour moi, c était de participer à cette course et de la finir. Car quand j étais plus jeune, j avais tendance à me mettre dans le rouge et m effondrer . 

Il n était donc pas question d être dans la performance. Quitte à finir dernier.

Le 24 juin arrive, je me rends avec Maria vêtu de mon T-shirt Inha, au jardin des Tuileries. Le nombre de participants à avoir répondu présent, est conséquent, chacun aux couleurs de son établissement, d autres avec des costumes folkloriques comme des tutus roses, ou un autre en costume de canard. L ambiance est festive. Je pars récupérer mon dossard. Je me sens le temps d’une seconde comme un marathonien Éthiopien ou Kenyan. Juste le temps de me rappeler que j’avais suivi aucun entraînement collectif proposé par l Inha. Je ressemble plus à un papi qui n a plus fait de sport depuis ses 20 ans. Il me manquerait presque la canne. Surtout que les autres m ont l air d être affûtés et pas grand monde m a l air d être en situation de handicap.

Pour l Inha, nous sommes 14 à avoir répondu présents, dont seulement 3 hommes.

Le départ est proche. Je me mets en queue de peloton. Pour ne trop gêner ceux qui comptent partir comme des furies dont le principal adversaire est le chrono.

Le sifflet retentit, je cours comme un chien mouillé, le temps de trouver ma position favorite, la dernière. Car il y a bien que moi qui avait dans l idée de marcher.

Le parcours est donné à 1km mais en fait, c est une grosse arnaque , il fait moins de 900 mètres, on se retrouve donc à ne parcourir que 4km400. Pour un coursier de mon envergure, ça peut paraître le bon plan de faire 600 mètres de moins. Détrompez vous, ça favorise ma lanterne rouge. Car toutes les gazelles de compétition y trouvent leur compte. Ils auraient quand même du ajouter un tour. Voire allonger le parcours à 15 bornes, moi en bonne tortue j’aurais garder mon train de sénateur alors que le lièvre s essoufflait. 

Alors que je finissais le parcours pour la 1 ère fois, certains entamaient le parcours pour la 4ème fois. Certains d entre eux me tapaient sur l épaule pour m encourager ainsi que mes collègues. Le parcours étaient délimités par du plastique blanc et vert et des pompiers contrôlaient que personne ne faisait de malaise.

A la fin de mon 3ème tour, la moitié des participants avaient achevés leur course pendant que moi je prenais plaisir à taper dans la main des gamins qui étaient venus nous encourager.

4 eme tour, les barrières commencent à être détruite, les concurrents se font de plus en plus rares, je me dis que j’ai bien fait de prendre mon ravitaillement en eau au début du 4ème tour car les pompiers commencent à déserter comme si ils étaient payés à la minute, et que les derniers concurrents ne risquaient pas d avoir de problèmes vu qu ils avaient pas mis en alerte leur rythme cardiaque, sauf qu il existe des courageux avec une santé fragile. Il semblerait donc qu il y est très peu de coursiers en situation de handicap. Sinon j imagine qu attendre quinze minutes de plus que tout le monde est fini ne serait pas en option, heureusement dans ce tour la Céline qui vient de finir la course comme si elle avait fait ça toute sa vie et Lyece, mon collègue venu nous encourager m accompagne.

Dans le 5 eme tour, je me sens bien seul. Même le ravitaillement en eau a disparu. Les spectateurs ont mis les voiles vers le stand de boissons qui a déménagé . Heureusement la dernière ligne droite est là. Tous mes collègues m attendent et dans une forme d haie d honneur en criant mon nom me soutiennent. Par acquis de conscience je cours les trois cent derniers mois. Et ma grand surprise je n échoue qu à 23 secondes de l avant dernière place.

Et si on remettait ça l an prochain ?

Nouvel article : Mais dans quel galère je me suis embarqué

 

Le 28 avril je reçois un mail de l Inha. On nous propose de faire une course pour porter les couleurs de Inha et aider l association Gregory Lemarchal car en faisant cette course nous la soutenons.

Gregory Lemarchal s est fait découvrir en participant et gagnant la 4 eme saison de la Star Acacemy en 2004, alors qu il est atteint de la mucoviscidose. Le 30 avril 2007: en attente d une greffe, qui ne viendra jamais, il décède alors que son 2eme album était en préparation.

Il fut une des premières personnes qui me donna envie de me battre car il était la vie, dans sa quête la plus noble, le carpe Diem.

Alors quand je reçois ce mail ce jour là, j’envoie directement un mail à ma collègue et amie Céline pour savoir si elle l a fait car elle adore courir. Sa réponse est directe et rapide, elle y va. Dans la foulée et sans la moindre hésitation, je m inscris. Si Gregory faisait ce qu il faisait, moi n ayant jamais fait une course de ma vie ( même au collège, j étais dispensé de Cross), je pouvais le faire pour une bonne cause. Et aussi pour vivre une nouvelle expérience. Car je ne me vois pas quitter ce monde, sans tenter de vivre le maximum d expériences possibles. Et même si mon niveau est pitoyable en course et qu avec mes 110 kilos, je risquais de me ridiculiser, je m en foutais. Le principal pour moi, c était de participer à cette course et de la finir. Car quand j étais plus jeune, j avais tendance à me mettre dans le rouge et m effondrer . 

Il n était donc pas question d être dans la performance. Quitte à finir dernier.

Le 24 juin arrive, je me rends avec Maria vêtu de mon T-shirt Inha, au jardin des Tuileries. Le nombre de participants à avoir répondu présent, est conséquent, chacun aux couleurs de son établissement, d autres avec des costumes folkloriques comme des tutus roses, ou un autre en costume de canard. L ambiance est festive. Je pars récupérer mon dossard. Je me sens le temps d’une seconde comme un marathonien Éthiopien ou Kenyan. Juste le temps de me rappeler que j’avais suivi aucun entraînement collectif proposé par l Inha. Je ressemble plus à un papi qui n a plus fait de sport depuis ses 20 ans. Il me manquerait presque la canne. Surtout que les autres m ont l air d être affûtés et pas grand monde m a l air d être en situation de handicap.

Pour l Inha, nous sommes 14 à avoir répondu présents, dont seulement 3 hommes.

Le départ est proche. Je me mets en queue de peloton. Pour ne trop gêner ceux qui comptent partir comme des furies dont le principal adversaire est le chrono.

Le sifflet retentit, je cours comme un chien mouillé, le temps de trouver ma position favorite, la dernière. Car il y a bien que moi qui avait dans l idée de marcher.

Le parcours est donné à 1km mais en fait, c est une grosse arnaque , il fait moins de 900 mètres, on se retrouve donc à ne parcourir que 4km400. Pour un coursier de mon envergure, ça peut paraître le bon plan de faire 600 mètres de moins. Détrompez vous, ça favorise ma lanterne rouge. Car toutes les gazelles de compétition y trouvent leur compte. Ils auraient quand même du ajouter un tour. Voire allonger le parcours à 15 bornes, moi en bonne tortue j’aurais garder mon train de sénateur alors que le lièvre s essoufflait. 

Alors que je finissais le parcours pour la 1 ère fois, certains entamaient le parcours pour la 4ème fois. Certains d entre eux me tapaient sur l épaule pour m encourager ainsi que mes collègues. Le parcours étaient délimités par du plastique blanc et vert et des pompiers contrôlaient que personne ne faisait de malaise.

A la fin de mon 3ème tour, la moitié des participants avaient achevés leur course pendant que moi je prenais plaisir à taper dans la main des gamins qui étaient venus nous encourager.

4 eme tour, les barrières commencent à être détruite, les concurrents se font de plus en plus rares, je me dis que j’ai bien fait de prendre mon ravitaillement en eau au début du 4ème tour car les pompiers commencent à déserter comme si ils étaient payés à la minute, et que les derniers concurrents ne risquaient pas d avoir de problèmes vu qu ils avaient pas mis en alerte leur rythme cardiaque, sauf qu il existe des courageux avec une santé fragile. Il semblerait donc qu il y est très peu de coursiers en situation de handicap. Sinon j imagine qu attendre quinze minutes de plus que tout le monde est fini ne serait pas en option, heureusement dans ce tour la Céline qui vient de finir la course comme si elle avait fait ça toute sa vie et Lyece, mon collègue venu nous encourager m accompagne.

Dans le 5 eme tour, je me sens bien seul. Même le ravitaillement en eau a disparu. Les spectateurs ont mis les voiles vers le stand de boissons qui a déménagé . Heureusement la dernière ligne droite est là. Tous mes collègues m attendent et dans une forme d haie d honneur en criant mon nom me soutiennent. Par acquis de conscience je cours les trois cent derniers mois. Et ma grand surprise je n échoue qu à 23 secondes de l avant dernière place.

Et si on remettait ça l an prochain ?

Course de la Culture 2022
Course de la Culture 2022
Course de la Culture 2022
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article